Novocaïne – Quand effroi et rire ne font qu’un

Il y avait longtemps que nous n’avions pas couvert une avant-première cinéma, Novocaïne sonne peut-être le grand retour de ces publications ? Voici en tout cas notre article sur le film, qui a de quoi attirer votre attention.
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Paramount nous propose ici un film au scénario assez original, où le héros est loin de correspondre aux codes du genre. Un long métrage d’action qui tente une nouvelle formule, avec ses avantages et ses inconvénients. Commençons par les inconvénients, qui risquent de faire fuir les plus sensibles d’entre vous. En effet, certaines scènes ne prennent pas de pincettes pour montrer des séquences particulièrement gores et violentes. Ainsi, la caméra ne cache rien des blessures que subit le personnage de Nathan (Jack Quaid), ce qui parvient presque à nous faire ressentir la douleur (dont le héros est immunisé). Un côté film d’horreur donc, qui peut heurter certaines personnes…
Paradoxalement, cela crée également des passages très drôles. Un mélange de dégoût et de rigolade, qui démontre toute l’originalité de cette production. L’antihéros ne ressentant aucune douleur, nous rions de bon cœur face à certaines situations. Par exemple, une scène de torture où Nathan tente de faire croire à son bourreau qu’il souffre atrocement, provoque autant de rires que d’effroi. Le plus amusant, étant que ce personnage est la gentillesse incarnée. Là encore, le contraste entre les deux est jubilatoire. D’un côté il lui faut se battre pour survivre, de l’autre il ne souhaite pas faire de mal à ses adversaires…
Le résultat donne des répliques des plus amusantes, où par exemple, Nathan s’excuse de blesser un ennemi qui cherche pourtant à le tuer. C’est une multitude de séquences du même acabit qui jalonnent ce film de 1 h 49. Mais avant de passer à l’action, la première partie doit planter le décor. En effet, l’amourette entre Nathan et Sherry (Amber Midthunder) est la raison pour laquelle le timide employé de banque se transforme en justicier. Il faut donc prendre en compte l’aspect romantique du long-métrage, qui fait tout son charme. Si vous n’êtes pas du genre fleur bleue, c’est un aspect du film qui peut également vous rebuter.
L’AVIS DU TESTEUR
Effroi, rire, action, romantisme, horreur, voici quelques mots qui caractérisent le long métrage de Dan Berk et Robert Olsen. Un mélange de genre qui a le mérite d’apporter une production comme vous n’en avez jamais vu. Sans oublier des surprises à des moments clés du film, qui ajoutent un autre point positif à cette belle recette. À l’arrivée, nous ne pouvons que vous conseiller d’aller voir Novocaïne (sortie en salle le 26 mars), à moins que vous soyez particulièrement sensibles aux scènes de violences explicites…
