La Critique : Styx Shards of Darkness

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Après un excellent premier opus, Cyanide et Focus nous replonge dans l’univers du célèbre gobelin. Suite directe de ses premières aventures, il est plutôt conseillé d’avoir joué au précédent volet avant d’attaquer le second. Le gameplay de cette licence peut désormais être considéré comme une référence du jeu d’infiltration. Sa touche Heroïc Fantasy ajoute un aspect original et vous verrez que la personnalité de Styx à quelque peu évoluée. Essayons de vous donner un bon aperçu du titre, en vous immergeant dans son ambiance atypique.

Mon maître qui fait de la tyrolienne à Korrangar.
Je me présente, moi c’est Rakash (le vrai…)
Mon maître n’aime pas trop me voir écrire, il est vrai que c’est une faculté rarissime chez nous autres gobelins. Après tout lui-même est bien capable de parler et de penser, pourquoi n’aurais-je pas le droit de m’exprimer en écrivant ? J’imagine que cela a un lien avec les tragiques événements qui nous ont vus pulluler comme des Gremlins. J’ai moi aussi conservé la mémoire du passé et je sais qu’il n’apprécie pas du tout la rivalité. Aussi je me dois d’être discret, car il pourrait bien me trancher la gorge avec sa dague s’il tombait sur ce texte. Comme-ci ce danger ne suffisait pas, tous mes frères sont pourchassés par les humains. Une unité de soldats nous traque jour et nuit afin de nous éradiquer à nouveau de la surface du monde. Cette organisation, au doux nom de C.A.R.N.A.G.E, est grassement payé pour accomplir ce vil larcin. Styx est parvenu à rester dans l’ombre jusqu’à maintenant, mais l’appât du gain va le pousser à commettre l’irréparable…
Le premier qui dit que Styx est moche, j’lui bouffe l’oreille !
C’est quoi un geek ???
Je ne sais pas ce qui a produit ce changement, mais Styx a développé un sens de l’humour aussi acéré que sa lame. Il n’est pas rare que je me bidonne sur une de ces vannes. Il fait régulièrement références à beaucoup de trucs de geek, même si je ne sais pas trop ce que cela veut dire… En tout cas, c’est un vrai plaisir de suivre ces aventures, mais il est parfois difficile de ne pas le perdre de vue. Les endroits où il se rend sont truffés de cachettes et de passages dans tous les sens ! Je me souviens, déjà dans notre quête précédente, la tour d’Akenash pouvait être compliquée à explorer. Ici, entre la ville de Thoben et la cité elfe de Korrangar, les possibilités sont infinies ! Le seul bémol dans tout ça, c’est que nos aventures nous oblige à retourner dans des zones déjà explorées, mais seulement une fois (effet de recyclage des niveaux). Mais c’est pas bien grave, car on les parcours différemment ! D’ailleurs, j’adore y retourner pour découvrir de nouveaux secrets (objectifs secondaire intéressants). Avec tout ça, on n’a jamais le temps de s’ennuyer. Il y a systématiquement des choses différentes à faire, des cibles à assassiner, des objets à voler, les objectifs sont rarement les mêmes. Dès fois, mon maître résout même des énigmes rien qu’avec son cerveau ! Moi j’y comprends rien, mais lui il est très très intelligent !
Mieux vaut pas traîner face aux chevaliers en armure…
Styx, il est trop top fort !!
Afin d’augmenter les chances de réussir ses missions, Styx a d’autres atouts que sa matière grise. C’est un gobelin très manuel qui peut construire pleins de trucs utiles ! En récupérant des tas d’objets un peu partout, il peut bidouiller des fléchettes mortelles, des potions et même des mines à l’acide ! Avec tout ça, il trouve mille idées différentes pour occire ses ennemis. Sans compter ses pouvoirs d’ambre habituels. Comme dans le passé, il a la capacité de créer des clones de lui-même ou devenir invisible. Les clones peuvent servir de diversion et bien plus encore. En cumulant de l’expérience, il débloque de nouvelles compétences qui peuvent le rendre très très fort. Par exemple, j’ai déjà vu des clones exploser à la tête d’un elfe ! Ou cracher des nuages de fumée qui paralyse quiconque se trouve dedans. Et vous ne savez pas le plus incroyable, il peut même désapprendre des capacités ! Si si je vous jure, s’il veut essayer d’autres techniques, il peut ré-attribuer son expérience comme bon lui semble. Rien n’est figé dans l’ambre avec mon maître, il est vraiment le meilleur gobelin qui existe au monde !!!
Quand mon maître utilise ces pouvoirs, faut pas le faire ch…
Notation : Dague de gobelin en or massif !
Styx Shards of Darkness reprend bien ce qu’il a su faire dans le premier opus, mais il va encore plus loin. Les mécaniques de furtivité sont toujours aussi exigeantes et ne laissent pas le droit à l’erreur. Le level design est proche de la perfection et rappelle les heures de gloires de Dishonored. Le gameplay offre d’innombrables possibilités. L’ambiance sonore est un vrai régale pour les oreilles. Petite mention spéciale pour les sons stridents qui se déclenchent lors de situations stressantes. Tout n’est pas parfait pour autant. L’unreal engine 4 n’est pas utilisé à son plein potentiel (sur PS4 tout du moins). On revient dans des niveaux déjà explorés en suivant la trame principale (une seule fois par niveau), mais ils sont si vastes qu’il faut un certain temps avant de s’en rendre compte. À l’arrivée, la dernière production de Cyanide est inévitable si vous avez une affinité avec la ruse et l’infiltration.

 

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