Astérix & Obélix XXL 3 – Le laissez-passer A38 !
Ghost 3 janvier 2020 0Je ne pensais pas passer autant de temps sur ce jeu de plateforme/baston, mais merci à Grokiff pour avoir profité avec moi du mode coop. Grâce à la fonction remote play de Steam, nous avons pu jouer sans se soucier de posséder une copie chacun. C’est d’ailleurs un outil que l’on vous proposera régulièrement pendant nos lives, afin de venir tester des jeux récents. Mais revenons à nos sangliers, après 20h de parties en mode bourre-pif, il est temps de faire un rapide bilan.
Support : PC / PS4 / Xbox One / Switch (testé sur PC) – Éditeur : Microïds – Développeur : OSome Studios – Genre : Action – Sortie : 21/11/19 – Prix standard : 35€ – PEGI +7
RAPPEL : Une Critique est l’avis subjectif d’un des membres de la rédaction de TheRenegades. Elle a pour objectif de porter une opinion supplémentaire à un ensemble d’avis positifs comme négatifs, dont seul le lecteur pourra se faire sa propre opinion. Une Critique peut être débattue, avec les échanges d’opinions de chacun, mais n’est pas, une vision imposée aux autres par celui qui l’écrit. N’hésitez pas à venir débattre du sujet avec nous dans les commentaires ou sur Discord.
Pour la petite histoire, une bonne pote à Panoramix (voir ex-copine…), Hella (non pas celle de France Gall, quoi que…), a disparu dans d’étranges circonstances. C’est une tablette (en pierre) qui permet à nos célèbres héros de partir à sa rescousse. Mais d’abord, il va falloir retrouver les fragments du menhir de cristal, un puissant artefact qui va permettre de savoir où elle est retenue prisonnière. Qui dit menhir dit Obélix, c’est lui le porteur du rocher taillé et indique la bonne direction (l’homme qui murmurait à l’oreille des menhirs). Il faut dans un premier temps, trouver les cristaux magiques, afin d’utiliser la pierre façon GPS.
Chaque fragment se situe dans un coin de l’Europe. Un sous la neige d’Islande (Thullé pour les intimes), un dans le désert de Tyr, un autre en Grèce et le grand final dans la belle cité de Rome. Les cristaux sont magiques, ils permettent d’invoquer des pouvoirs de glace, de feu et de magnétisme. À vous d’utiliser cette puissance au bon endroit ou sur le bon romain. Une subtilité qui fait tourner la matière grise d’Obélix (comment ça il en a bien besoin !?). Le feu peut griller les miches des ennemies, la glace permet de geler des geysers, le magnétisme attirer tout ce qui est métallique (jusque-là, tout va bien)…
Le jeu varie les plaisirs au maximum, chaque niveau à sa petite touche personnelle. Si le système de combat reste le cœur du gameplay, le genre plateforme tire également son épingle. Entre les phases d’habilités à certains endroits, de rapidité à d’autres et même parfois des casse-têtes (pas trop compliqué non plus), on ne s’ennuie jamais. Pour ceux qui en redemandent, une dizaine de quêtes secondaires viennent compléter le tableau (et relèvent la barre niveau difficulté pour certaines).
Malheureusement tout cela est entaché de nombreux bugs et imperfections. À commencer par les bugs de collision, qui vous bloquent totalement dans un environnement du décor. En solo un changement de personnage résout rapidement le blem, mais en coop il faut carrément coupé le mode multijoueur pour s’en sortir… Les phases d’habilités entre certaines plateformes ont de quoi rendre fou (comme dans les 12 travaux…). Les angles de caméra sont mal pensés, traverser certains endroits avec des geysers relève du miracle…
Conclusion :
Ce troisième volet est très appréciable, le système de combat fonctionne toujours aussi bien. Mention spéciale à l’attaque d’uppercut, qui envoie valdinguer dans les airs les pauvres romains (à mourir de rire). Les dialogues et références sont également très drôles, on s’amuse à identifier les œuvres réparties dans la narration. Graphiquement rien à dire, la direction artistique et très jolie et respectueuse de la licence. Dommage d’avoir autant de bugs de gameplay, qui égratignent sévèrement l’expérience de jeu. Il faut être tolérant pour passer au-dessus de ces vilains défauts, pour le reste le titre de Microïds est très amusant.
NOTRE SYSTEME DE NOTATION : La note numéraire représente les mécaniques de jeu, bande sonore, écriture, jouabilité, technique, etc… et le rang résume l’avis subjectif du critique à ses critères personnels.
7/10
Points positifs :
– Système de combat amusant
-Direction artistique impeccable
-Variété des niveaux et environnements
Points négatifs :
– Bugs de collision
– Angles de caméra imprécis
-Éléments de plateforme ingérables