Dungeons 3 complete edition – Le retour du Maaaaal

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Non seulement mon GOTY 2017 RGS OUF GUEDIN est reviendu tel le messie des ténèbres, mais en plus on a un code du jeu en rab (qu’on vous fera gagner à l’occase !). Eh oui ma bonne dame (ou Renegados), les heureux possesseurs du jeu ont eu la bonne surprise de voir tous les DLC débloqués comme par enchantement. Bref, passons aux choses sérieuses (ou pas…), si t’as pas joué à Dungeons t’as raté ta vie, POINT FINAL ! Tu sais pas ce que c’est (où va le monde !) !? Heureusement je suis là pour t’ouvrir les yeux mécréant. Cette licence a atteint la quasi perfection avec ce troisième opus, un jeu drôle mais pas RPG, plutôt RTS. Oh et pis t’as qu’à lire notre article retour du passé en fait (tu m’as énervé…).

Support : PC / PS4 / Xbox One (testé sur PC) – Éditeur : Kalypso Media – Développeur : Realm Forge – Genre : RTS / Gestion – Sortie : 26 juin 2020 – Prix standard : 30€ – PEGI +16

RAPPEL : Une Critique est l’avis subjectif d’un des membres de la rédaction de TheRenegades. Elle a pour objectif de porter une opinion supplémentaire à un ensemble d’avis positifs comme négatifs, dont seul le lecteur pourra se faire sa propre opinion. Une Critique peut être débattue, avec les échanges d’opinions de chacun, mais n’est pas, une vision imposée aux autres par celui qui l’écrit. N’hésitez pas à venir débattre du sujet avec nous dans les commentaires ou sur Discord.


Si t’es trop feignasse pour lire l’ancien papier (mieux que le testament), voici un bref résumé (c’est bien parce que c’est toi…). Le jeu est un hommage à Dungeon Keeper (si tu sais pas ce que c’est j’vais mettre des baffes j’ai l’habitude désormais !), mais t’es p’têt trop jeune pour connaître. On creuse des galeries souterraines pour construire des salles, afin de former une armée de créatures monstrueuses pour détruire les héros du bien (oh et pis c’est Fred qui va t’expliquer finalement…). Ici on ajoute la colonisation à la surface, qui prend des allures de RTS mais pas que…

Au début je me suis dit : “oh ce ne sont que des DLC ça devrait aller vite !” Au bout de 100h de jeu (de pur plaisir), j’ai compris que finalement non. Bon ok, je rajoute la campagne principale qui met déjà plus de 50h avec les succès. Mais même sans ça, c’est comme-ci t’avais deux jeux en un. Pourtant il y a majoritairement trois niveaux par extension, oui mais voilà… non seulement il y a six épisodes, mais en plus l’un d’entre eux monte à huit missions à lui tout seul. C’est à ce stade de progression, que j’ai pigé que tout ça allait durer plus longtemps qu’un rapport avec du Durex (si t’es trop jeune, tu peux pas comprendre…) !

Pas à me plaindre, j’en ai presque pleuré de joie en constatant la durée de vie (après avoir joué à P.A.M.E.L.A, ça fait du bien au moral…). Si t’en veux encore, tu as un mode de difficulté venu tout droit des enfers. De son p’tit nom, infernal, la difficulté s’enflamme et efface mes mots de l’article précédent. Pour le reste tu ajoutes du multiplayer façon PvP et de l’escarmouche façon insecte (I’m on fire, ou je fonds sous la chaleur au choix…), mais ce sont sur les DLC que je vais m’attarder car c’est là qu’on va vraiment rigoler !


Once Upon a Time :

Ça commence fort, avec l’invasion du pays des contes de fées. Dans une contrée appelée Fort Fort Lointain (Far Far Away pour les V.Olomane), une référence à un film d’animation quelconque à priori (je vais me faire des ennemis)… Je ne ferais pas de pub à Dreamworks, le jeu non plus d’ailleurs. On entendra parler d’un certain shruk ou un truc du genre (des mots du narrateur lui-même). La bonne fée y joue quasiment son propre rôle (quelle star), avec le même jeu d’acteur niais mais drôle à souhait. Certainement le plus hardos de la sixologie (la connotation à tu sais quoi est involontaire, ou pas… je sais, on dit hexalogie  mais c’est moins drôle sinon).

Evil of the caribbean :

Bref, c’est dur mais c’est bon et on en redemande (va falloir que je consulte à un moment…). On sent que l’équipe a voulu rehausser la difficulté et on peut voir le résultat dans mes pitoyables streams. Oh mais, on est censé parler du deuxième effet DLC ici, cette fois-ci chez les pirates. Enfin en apparence, car je n’ai pas souvenir de références bien orientées. La reine du mal Thalya (mon amour virtuel à tout jamais, après Lara, oh et aussi…), part en vacances mais c’est un piège façon Nikita. Le Mal lui fait croire qu’elle va vamos a la playa, alors qu’en fait c’est un contrat d’élimination (une sombre histoire de bière et de pochtrons…).

Lord of the kings :

Là si t’as pas la réf t’es un cas désespéré, sort d’ici ! Bon ok si t’es un franchouillard des pantoufles, c’est le seigneur des agneaux (ou un truc du genre). Tu veux le plus drôle !? Y’a vraiment une histoire de mouton dans le gameplay ! Pas seulement dans cet épisode d’ailleurs, mais c’est un sort qui transforme toutes ses cibles en brebis (bon c’est des moutons mais si je fais une répétition j’suis viré…). Bref, ici c’est plus la légende du roi Arcturus (aucun lien avec Goldorak, fils unique…), qu’est pas content. Il rentre avec le Graal (qui lui l’a trouvé, hein Kaamelott…) et veut se venger après le saccage de sa ville. Comme toujours, le Mal lui met une rouste et on passe au suivant (c’est facile quoi). À noter le dernier niveau, qui reprend certains codes des MOBA (même map, tours de défense et vagues de minions).


Clash of gods :

Là ça rigole plus, ah bah si en fait. C’est même l’un des plus fandard du tas, on s’attaque à la déesse du bien elle-même ! Ici la schizophrénie de Thalya prend un tournant génial (je tease, pas de spoile, au grand jamais). Le gameplay est plus scripté et linéaire, mais pour une fois je dis que c’est pas grave (ou alors c’est juste parce que c’est Dungeons…). Cela permet de changer un peu la routine habituelle, d’autant qu’on découvre de nouvelles mécaniques. Rien d’exceptionnel, juste un cycle jour/nuit qui permet de planifier un peu les attaques ennemies. La nuit tous les démons sont de sortie et on dévaste les gentils (oh c’te rime hasardeuse, on peut s’en servir de slogan ?). Le jour on passe en mode vampire et on résiste à l’envahisseur dans la base.

An unexpected DLC :

Après les 8 niveaux fleuves du précédent, on revient à une activité normale (qui c’est qui a la réf ?). Seul le cycle jour/nuit s’installe désormais jusqu’à la fin de la série. Ici on fait du mal à l’écologie (ils sont démoniaques !), en bottant les miches de dame Nature (mais jusqu’où ça va aller…). Cependant, elle ne se laisse pas faire et va nous donner du fil à retordre (ou de la branche à casser, pour rester dans la thématique). On fait mumuse avec des portails de téléportation pour se déplacer plus vite à la surface. Comme toujours, Realm Forge parvient à varier les objectifs et la vilaine (enfin, la gentille), rehausse la difficulté avec des invasions ennemis redoutables.

Famous last words :

On arrive au terme de cette folle épopée (c’est pas trop tôt y’en a qui bosse !), avec un final en apothéose ! Tout au long de l’aventure, le génial narrateur et ma belle Thalya se bouffe le nez (je viens de m’imaginer ce que cette expression donnerait au sens propre…). Ce dernier épisode déclare la guerre entre les deux, c’est le narrateur himself qui devient le grand méchant (et le Maaal doit s’en mêler) ! Ça se barre en cacahuète complet, avec des dialogues ultra marrant. On a même le droit à des vannes bien senties sur notre bien aimée industrie du jeu vidéo. Un terme m’est resté à l’esprit que je vous tease ici (c’est décidé, je vais me reconvertir en poète) : Actibidon (on vous aime Acti promis) !

Conclusion :

Je suis contraint et forcé de mettre un 9/10, rien n’est parfait (à part moi) mais c’est un 10/10 dans mon cœur de gamer ! Le rang RGS est heureusement là pour afficher mon amour de Thalya (heeuu, Dungeons 3…). Il faut me torturer pour trouver des défauts au jeu, il y’en a deux tout petits. D’abord la gestion des menus, qui demande un entraînement endurci pour ne pas se mélanger les patounes (mais on s’habitue, et sur console ça doit être mieux). Malgré les objectifs variés, le gameplay se répète inlassablement (mais on s’en fout c’est trop bien !). Il faut systématiquement reconstruire un donjon et dévaster la surface (à part sur certaines missions). Oui mais c’est top bien quand même, car tu dois choisir où bâtir et quelle taille donner à ta salle !

NOTRE SYSTEME DE NOTATION : La note numéraire représente les mécaniques de jeu, bande sonore, écriture, jouabilité, technique, etc… et le rang résume l’avis subjectif du critique à ses critères personnels.

9/10

9/10

Points positifs :

– Humour
– Gameplay
– Hommage à Dungeon Keeper
– Dialogues
– Thalya je t’aime !

Points négatifs :

– Y’en a pas !
– Bon ok…
– Ergonomie des menus
– Gameplay un peu redondant
 Mais c’est tout vas y jouer !

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