Cela fait bien des années que je n’avais pas touché à un nouveau simulateur de vol spatial. Le mastodonte Star Citizen ne semble pas prêt de sortir, tandis que Elite Dangerous commence à sérieusement s’essouffler. Après l’excellent Rogue Squadron, Deep Silver en profite pour signer un titre avec son studio Fishlabs, établi sur un gameplay d’exploration libre en zones ouvertes. Ici il s’agit d’un jeu entièrement bâti autour de son scénario, simple à prendre en main mais complexe à maîtriser. Plongeons-nous rapidement dans cette histoire digne d’un certain Star Wars, avant de finir avec les forces et faiblesses du gameplay.
Support : PC / Playstation / Xbox / Stadia (testé sur PC) – Éditeur : Deep Silver – Développeur : Fishabs – Genre : Simulateur spatial – Sortie : 03 décembre 2021 – Prix standard : 40€ – PEGI +12
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Nous sommes dans une galaxie lointaine, très lointaine… le Cercle est un empire religieux qui cherche à instaurer la paix dans la civilisation. Bienveillant et pacifique, son fondateur le Grand Prophète défend sa cause avec ardeur. Il est accompagné de Nara, son bras droit armé. Un jour, la découverte d’une entité sur-dimensionnelle provoque un chaos destructeur à travers le Cercle…
Progressivement le leader du Cercle commande des actes atroces, Nara est confrontée à des choix moraux de plus en plus insoutenables. Son pouvoir grandit en même temps que celui du Grand Prophète, par l’intermédiaire de dons surnaturels appelés Rites. La folie du Cercle, en arrive à ordonner à Nara la destruction totale de la planète Nimika. Consciente du crime qu’elle a commis, Nara décide de déserter le Cercle et d’abandonner l’utilisation des Rites.
Sept ans plus tard, elle travaille avec l’Enclave. Cette faction civile tente de survivre dans la ceinture d’astéroïdes du système Stega. Une haine viscérale du Cercle est ressentie par de nombreuses personnes à travers la galaxie. Nara doit cacher sa véritable identité pour éviter d’être rejetée par ses amis. Elle continue toutefois d’utiliser un Rite, lui permettant de repérer n’importe quel objet ou point d’intérêt autour d’elle. Un don qui cumulé à ces aptitudes de pilote, lui permet d’être très utile au sein de l’Enclave.
De nombreuses personnes demandent le support de la jeune femme, avec diverses récompenses à la clé. Nara peut choisir d’accepter ou non la plupart de ses services, mais sa bienveillance naturelle la pousse à venir en aide aux gens dans la détresse. Un jour le Cercle profite d’une opportunité pour frapper l’Enclave en plein cœur, obligeant Nara à renouer avec ses anciens démons. Il lui faut retrouver ses pouvoirs pour combattre le Cercle. Pour cela, elle a besoin d’un ami qu’elle a abandonné après sa désertion. Son ancien vaisseau spatial Forsaken n’est pas une simple machine, mais une entité intelligente dotée d’une conscience, voire d’une âme…
Conclusion :
Vous l’aurez compris, Chorus est un jeu très scénarisé qui donne une excellente immersion à travers son gameplay. La maniabilité répond au doigt et à l’œil, c’est un véritable plaisir à jouer. La variété des armes et ennemis permettent d’éviter au maximum la redondance. Les pouvoirs ajoutent une dimension intéressante, en particulier le rite de drift (permettant de viser dans n’importe quelle direction sans changer l’axe de déplacement). Les missions secondaires apportent des éléments de scénario supplémentaires, couplés à des récompenses très utiles. Toutefois, si l’anglais n’est pas votre fort il faut aimer lire. D’innombrables dialogues sont diffusés continuellement pendant l’aventure, ce qui peut agacer ceux qui préfèrent l’action aux blablas. Il faut également composer avec quelques objectifs un peu confus, qui demandent de recommencer plusieurs fois une phase avant de comprendre l’objectif demandé. Malgré ces quelques défauts, le jeu est un vrai délice et je le recommande chaudement !