Ninja Turtles – Balade à New-York
Teenage Mutant Ninja Turtles Shredder’s Revenge, un titre à rallonge mais qui nous ramène en enfance, quelle que soit la génération d’âge ou de console. C’est plus de 20 jeux de la franchise qui ont traversé les décennies depuis les années 90 ! L’effet de nostalgie prend immédiatement, à tel point qu’on se remémore certains personnages oubliés depuis longtemps. De ce point de vue, c’est un réel plaisir d’y jouer. Toutefois, il existe plein de bémols qui vont égratigner l’expérience de jeu. On vous résume tout ça dans ces quelques paragraphes.
SUPPORT
PC / Playstation / Xbox / Switch (testé sur PC)
GENRE
Beat’em all
SORTIE
16 juin 2022
PRIX DE VENTE CONSEILLÉ
30 €
CLASSIFICATION
PEGI +12
RAPPEL : Une Critique est l’avis subjectif d’un des membres de la rédaction de Renegades. Elle a pour objectif de porter une opinion supplémentaire à un ensemble d’avis positifs comme négatifs, dont seul le lecteur pourra se faire sa propre opinion. Une Critique peut être débattue, avec les échanges d’opinions de chacun, mais n’est pas, une vision imposée aux autres par celui qui l’écrit. N’hésitez pas à venir débattre du sujet avec nous dans les commentaires ou sur Discord.
Pour un jeu francophone (le studio de développement est Québécois), il est dommage de ne pas avoir de générique français. L’effet madeleine de Proust fonctionne un peu moins, d’autant que tous les dialogues audio secondaires ne sont pas du tout traduits… Rassurez-vous, l’intégralité des menus et fonctions sont entièrement en français. Heureusement pour les anglophobes, le scénario est anecdotique et les images suffiront à le comprendre.
L’histoire se résume à une vaste attaque des forces de Shredder à New-York, afin de récupérer le robot de Krang désossé au quatre coins de la ville. Chaque niveau est une opportunité de voir ou revoir certains grands méchants du dessin animé. Le plus amusant, les tortues perdent à chaque fois la possibilité d’arrêter la progression du clan de la savate… Elles continuent de leur courir après à travers les 16 niveaux qui composent le jeu. Le tout jusqu’à l’avant-dernier combat contre Shredder, qui lui est un peu plus original que la moyenne…
Le roster de personnage se compose de 7 protagonistes, les 4 tortues bien sûr mais aussi le maître Splinter et April O’neal. Rappelez-vous que les tortues ont enseigné les arts martiaux à la jeune journaliste, elle met donc son apprentissage en action. Chacun des membres de cette équipe ont leurs propres spécificités, certains sont rapides, d’autres puissants ou avec une portée d’attaque élevée (n’est-ce pas Donatello !). Il en manque un me direz-vous, il faudra finir le jeu pour le découvrir…
Nous avons pu dévorer le jeu en incarnant les 4 ninjas, mais là où le bât blesse c’est de l’avoir fini en moins de 3h ! Sans compter que nous étions en mode difficile et que DNA et Shad faisaient leurs premiers pas sur le jeu. Certes nous sommes tous habitués au genre beat’em all, mais force est de constater que le challenge n’est pas au rendez-vous. La faute surtout à deux mécaniques facilitant énormément les combats. La première : un petit high five permet d’échanger ces points de vie avec un allié. La deuxième : une fonction permet de récupérer l’énergie nécessaire pour les attaques spéciales, le tout à la demande sans aucune contrainte. Avec ces deux éléments, le jeu n’oppose quasiment aucune résistance !
L’AVIS DU TESTEUR
On passe un très bon moment sur ce jeu, mais il est aussi éphémère que perfectible… Un autre défaut vient s’ajouter au tableau, la lisibilité en équipe. En étant 4 il est presque impossible de comprendre des combats chargés, tant les effets visuels camouflent l’action. À l’arrivée, la nostalgie fonctionne à merveille et l’on s’amuse beaucoup pendant les quelques heures de jeu. Malheureusement, la rejouabilité n’apporte aucune réelle envie d’y retourner. Même la chasse au succès/trophées n’est pas motivante, car il faut finir le jeu de nombreuses fois pour avoir tous les personnages au niveau 10 ! Heureusement que le jeu est sur le Game Pass, sans quoi il aurait fini en soupe de tortue…