Robocop Unfinished Business – Le huis clos sanglant

Fort du succès du premier opus, Teyon remet le couvert avec un stand alone qui vient mettre un point final à l’histoire de Rogue City. Beaucoup plus linéaire que son grand frère, le jeu n’en est pas moins savoureux.
SUPPORT
PC / Playstation / Xbox (testé sur PC)
GENRE
FPS/Aventure
SORTIE
17 juillet 2025
PRIX STANDARD
30 €
CLASSIFICATION
PEGI +18
RAPPEL : Une Critique est l’avis subjectif d’un des membres de la rédaction de Renegades. Elle a pour objectif de porter une opinion supplémentaire à un ensemble d’avis positifs comme négatifs, dont seul le lecteur pourra se faire sa propre opinion. Une Critique peut être débattue, avec les échanges d’opinions de chacun, mais n’est pas, une vision imposée aux autres par celui qui l’écrit. N’hésitez pas à venir débattre du sujet avec nous dans les commentaires ou sur Discord.
L’histoire commence fort, les mercenaires survivants de Rogue City ont mis à feu et à sang le commissariat où réside le flic de métal. Seul le sergent semble avoir survécu à cette violente attaque, il sait où les bad guys se terrent. Direction l’Omni Tower, un gratte-ciel censé reloger la population expropriée pour la construction de Delta City. Toute l’enquête de notre héros va se dérouler dans ce gigantesque immeuble.
Comme son prédécesseur, la progression oscille entre phase d’action et enquêtes secondaires calmes. Tout est équilibré de façon à passer de l’un à l’autre à intervalles réguliers. Si vous n’aimez pas les blablas à rallonge, il vous faut rapidement trouver le chemin vers la sortie sans répondre aux demandes d’aides des gens. Ces derniers vivent dans des conditions désastreuses, la tour fait un peu penser à l’énorme bidonville d’Hong-Kong des années 80 : la citadelle de Kowloon.
l’OCP a promis des logements décents aux relogés, mais le bâtiment ressemble plus à une prison qu’à un lieu d’habitation. Cela donne un environnement austère et grisâtre, qui va majoritairement rester tout au long du jeu. Ce côté linéaire et taciturne est probablement l’aspect le plus négatif du titre. Sans compter les quelques bugs qui persistent depuis Rogue City. Le plus agaçant du tas est la vue de tir à l’épaule qui ne se déclenche pas toujours en appuyant sur le bouton…
Ces quelques désagréments ne m’ont pas suffi à lâcher le gamepad. Le gameplay n’a pas évolué d’un iota, pour le bien comme pour le pire. Nous retrouvons toute l’interface telle quelle, ainsi que le système de combat. La seule nouveauté est le flingue de Robocop, qui propose désormais une upgrade de carte mère qui change considérablement l’expérience de jeu. Si vous activez cette option, plus besoin de recharger le gun ! Dès lors, vous pouvez ouvrir le feu comme bon vous semble sans vous soucier du chargeur, c’est jubilatoire.
L’AVIS DU TESTEUR
Ce Robocop ne propose pas réellement de nouveautés, il aurait limite pu être proposé en DLC finalement. Toutefois, ce qu’il propose reste très appréciable et c’est un régal de retrouver les éléments qui ont fait le succès de Rogue City. Néanmoins, vous avez tout de même quelques surprises qui vous attendent. En effet, vous n’allez pas systématiquement incarner le flic de métal, d’autres protagonistes vont prendre le dessus de temps à autre (certains pas très passionnants…).
L’aspect linéaire de la progression fait partie des points négatifs, mais c’est le scénario qui le justifie. Notre héros est contraint de grimper dans cette tour insipide pour résoudre son enquête. Il peut malgré tout venir en aide aux nombreux citoyens qui font appel à lui. Il est plaisant d’être bienveillant avec ces pauvres naufragés dupés par l’OCP, entre deux tueries où les têtes des ennemis éclatent comme des pastèques. Toujours est-il que j’ai passé un très bon moment sur le titre de Teyon, mais il est temps de faire évoluer la recette désormais…
