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PC / PS4 / Xbox One / (testé sur PS4) – Éditeur : Capcom / Développeur : HexaDrive – Genre: Action-Aventure – Sortie : 12/12/17 – 1 joueur – Prix : 20€ – PEGI 12+

Vous reprendrez bien un peu d’Ōkami ? Ce n’est que la cinquième fois que le jeu éponyme de Capcom est porté sur console. Sorti en 2006 sur PS2, il s’est vu adapté sur Wii en 2008, sur Nintendo DS en 2011 et sur PS3 en 2012. Oui mais voilà, le titre est considéré pour beaucoup comme l’un des meilleurs jeux de tous les temps ! Alors une version HD à coup de lifting peut bien tirer son épingle du jeu, non ? Afin de ne léser personne, nous vous proposons ce Testing Labs en deux parties. Un premier paragraphe présente les changements, pour ceux qui connaissent déjà Ōkami ils pourront arrêter la lecture après ça. La suite de l’article vous fera découvrir le jeu lui-même, puis se finira avec ses avantages et inconvénients.

Si vous êtes un fan invétéré de la grande déesse Amaterasu, sachez que vous ne découvrirez rien de bien nouveaux sous ce soleil levant. Cette version HD n’apporte aucun réel contenu supplémentaire, si ce n’est le retour du mini-game pendant les écrans de chargement. Vous pouvez tout de même profiter d’une résolution 4K (si vous êtes équipé pour), mais dans ce cas il est conseillé d’alléger le filtre des effets visuels. En effet, ce dernier a pris un sérieux coup de vieux et ne parvient plus réellement à sublimer l’art japonais (c’est du moins notre avis). En mode léger on peut pleinement profiter des textures et couleurs, mais si vous restez en normal ou passez carrément en lourd, le motion blur a tendance à modifier l’expérience de jeu. Pour le reste, le titre est réservé aux nostalgiques prêts à plonger à nouveau dans l’aventure.

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N’est-il pas intéressant de se cultiver tout en jouant ? Ōkami s’inspire de mythes et légendes japonaises liées à la religion du Shintoïsme. Cela tourne autour de la divinité Amaterasu, incarnée à travers une louve blanche. Le terme Ōkami est d’ailleurs un jeu de mot en phonétique japonaise, qui peut signifier “Grande déesse” ou “Loup”. Le scénario nous plonge donc au coeur du Japon médiéval et de sa nature. Le monde est soumis à une terrible malédiction infligée par un monstre appelé Orochi. Nous devons purifier les terres souillées, en redonnant vie à la faune et la flore. Chaque victoire est récompensée par des points de gloire, que vous pouvez allouer pour améliorer votre personnage.

Ōkami reprend les codes de l’action-aventure, bien connu pour les joueurs des anciens Zelda. L’exploration se fait en zones ouvertes et de nombreuses quêtes en tout genre permettent d’acquérir diverses compétences. Vous obtenez des armes magiques pouvant être utilisées en principal ou secondaire, et ainsi combiner votre équipement comme bon vous semble. Le système de combat propose une grande variété d’ennemis et se déclenche si vous touchez l’un d’entre eux durant vos excursions. Les complétionnistes auront de quoi faire, puisqu’une multitude de tâches sont dissimulées partout sur les maps.

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L’hommage au Japon féodal est constamment présent, notamment par la direction artistique du jeu. Des graphismes en cel-shading avec un détourage très épais, apporte un style unique à l’esthétique. Un filtre similaire à du motion blur ajoute un aspect original, mais qui ne sera pas au goût de tous les joueurs. Cependant, certains n’hésitent pas à utiliser le mode lourd et pousse l’effet au maximum, mais celui-ci peut être perturbant visuellement (selon vos goûts). Le gameplay aussi est directement impliqué par cette couche artistique, grâce au pinceau céleste. Pour utiliser la plupart des pouvoirs, le joueur doit dessiner lui-même avec le joystick ou le touch pad. À la manière de certains jeux Harry Potter ou du grand Arx Fatalis, il faut régulièrement peindre un schéma donné pour activer une fonction. De cette façon, vous pouvez créer des bombes ou des effets magiques dévastateurs. À vous de vous familiariser avec ceci et découvrir les nombreux secrets que recèlent le jeu.

Note : 7/10 BON

Les puristes et aficionados d’Ōkami seront probablement prêts à plonger tête baissée, dans cette cinquième mouture. La 4K peut en effet être un argument suffisant pour convaincre, mais mis à part ça le jeu est plutôt réservé aux amateurs de découverte. Cet hymne au Japon d’antan, son art et sa nature si particulière, a de quoi ravir les néophytes. Toutefois, le titre de Capcom a aussi pris un sérieux coup de vieux. Les dialogues en borborygme sont définitivement passé de mode, ils sont désormais plus agaçants qu’autre chose. La sensibilité de la caméra est terriblement lente (et ne peut être modifiée), ce qui a de quoi faire pester les amateurs de 60fps. L’inconvénient des jeux à l’ancienne, c’est que l’on retrouve des scripts de partout. L’occasion une nouvelle fois de grogner, quand une action ne s’active pas logiquement à cause d’un dialogue non déclenché… Cerise sur le gâteau, le décor qui apparaît par pop-up, à deux mètres du personnage quand vous profitez de sa vitesse de déplacement. À l’arrivée, le jeu a de quoi séduire les fans ou ceux qui souhaitent faire un voyage dans le passé (à tous les niveaux), les autres passeront à quelque chose de plus moderne.

Points positifs :
– Le souvenir nostalgique
– Les références aux mythes et légendes Japonaises
– L’originalité du gameplay (pinceau céleste), ainsi que la direction artistique

Points négatifs :
– Un effet pop-up d’affichage du décor
– Les dialogues en borborygme
– La sensibilité lente de la caméra
– Les scripts à l’ancienne

Page Steam : https://goo.gl/spUvE4

Page Playstation : https://goo.gl/emcG8e

Page Microsoft : https://goo.gl/rMv4QE

 

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