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Support : Switch – Éditeur : Nintendo et Sega – Développeur : PlatinumGames – Genre : Beat’em All – Sortie : 16/02/18 – PEGI +18


Notre sorcière bien aimée, la grande dame noire, est de retour sur Switch. De re retour devrions nous dire. Nintendo, Sega et PlatinumGames, apportent à la Switch un très bon portage de Bayonetta 2. Le titre sorti en 2014 exclusivement sur WiiU (au grand dam de ceux qui n’avaient pas la console), offre une seconde jeunesse à la belle Cereza (le vrai nom derrière l’alias de Bayonetta), sur la nouvelle console à succès de Nintendo.

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Les Beat’em all, ce genre star dans les années 2000 avec l’excellente série Devil May Cry, s’est fait plus discret ces dernière années. Le premier Bayonetta avait mit la barre très haute, dans un genre qui commençait à s’essouffler. Un titre d’une grande dextérité, doté d’une réalisation de haute voltige et d’une technique maîtrisée (pour l’épisode Xbox 360 développé par PlatinumGames). Une belle prouesse d’animation et de technicité, qu’il sera difficile à égaler.

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Dès les premiers pas de la sorcière à l’écran on reconnait le style, la réalisation et le savoir faire de PlatinumGames. Dans les premiers instants, le jeu nous transporte dans une succession de combats faisant office de tutoriel, histoire de se familiarisé de nouveau avec l’ensemble des touches de bases du jeu. La première partie se cherche un peu dans sa conception. Le début est une succession de combat, arrive ensuite un niveau très ouvert où il faut chercher des collectibles, pour rejoindre des couloirs très linéaires. Finalement le jeu se trouve découpé en plusieurs chapitres, inégaux dans leurs conceptions. Parfois le titre se trouve être plus proche d’un Rush’n Boss, que d’un Beat’em All à proprement parlé. Les affrontements s’enchaînent et le scénario s’emballe.

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Si dans l’ensemble l’histoire est compréhensible, soutenue par une réalisation propre et des explications fréquentes, il reste quand même une impression de s’y perdre. On se retrouve à un endroit, sans saisir la logique qui nous y amène. Parfois la temporalité est respectée et parfois cela va beaucoup trop vite. Des passages s’expédient les uns après les autres, dans un rythme effréné. C’est dynamique, mais si on décroche pendant une cinématique, on se retrouve perdu.

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Le système de combat est identique au premier épisode, des techniques à débloquer chez le marchand en récoltant de quoi les acheter. Des combos à effectuer et des fatalités à maîtriser, où il faudra martyriser votre Joy-Con. D’ailleurs à ce propos, il est conseillé de disposer d’une manette Pro afin de profiter d’un confort optimal pour jouer. Il existe beaucoup de combinaisons possibles et de techniques à débloquer, afin de varier les plaisirs et le spectacle visuel qu’offriront les différentes attaques de Bayonetta (en tout bien, tout honneur).

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Techniquement le jeu est comme sur WiiU. Il n’apporte aucune amélioration visuelle notable. Nous avons pu remarquer quelques chutes de framerate par moment. Notamment sur les scènes cinématiques, mais rarement en jeu même ou alors juste sur des déplacements sans aucune forme de combats. Malgré son aspect technique égale à ce que proposait la génération précédente (PS360), le jeu est toujours très esthétique et agréable à regarder. La direction artistique semble être intemporelle, on y retrouve des niveaux d’une ambiance exceptionnelle, des architectures épiques et des passages qui nous rappellent aussi les mondes torturés des premiers Devil May Cry.

Note : 8/10 TRÈS BON

Aussi bien que le jeu puisse être, il a tout de même du mal à se renouveler et à proposer une claque aussi forte que le premier Bayonetta. Il n’en demeure pas moins, un très bon beat’em all, en attendant des nouvelles de sa suite.

Les points positifs :
– Un jeu dynamique
– Une réalisation accrobatique
– Accessible pour les débutants
– Difficile pour les experts
– Musique rythmée
– Une histoire intéressante

Les points négatifs :
– Une histoire qui va parfois trop vite
– Des chapitres inégaux
– Quelques passages bâclés

 

 

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