Switch et 3DS – 1-2 joueurs – Beat’em All – Nintendo – Koei Temco – PEGI 12+

Le mélange des genres, parfois c’est complètement surréaliste (comme Assassin’s Creed qui rencontre Final Fantasy XV) et parfois, ça a du bon. C’est le cas pour Fire Emblem Warriors. Prenons mon cas, puisque je m’occupe de ce test. L’univers de Fire Emblem, que j’ai pu découvrir au travers de Super Smash Bros. Brawl, j’aime bien. Par contre le gameplay « tactique », ce n’est vraiment pas ma tasse de thé. Les Dynasty Warriors, ça semble sympa, mais je n’ai pas d’affinité avec l’univers médiévalojaponais.

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C’est là tout l’intérêt parfois de ce genre de crossover. Car ça va me permettre de me lancer dans un jeu sous licence Fire Emblem, en retirant l’aspect tactical et en le remplaçant par un genre plus intéressant pour moi (dont je n’avais pas d’intérêt pour le background de la série d’origine). Le combo parfait, c’est ainsi que je me lance dans ce Fire Emblem Warriors.

De prime abord, quand on regarde une partie de Dynasty Warriors ou du gameplay d’un Warriors (quel qu’il soit), on se dit que ce n’est pas hyper recherché et qu’un peu comme un Earth Defense Force, c’est du baschage d’ennemis sans aucune finesse. Ok, de la finesse, il y en a pas une ombre, mais non ce n’est pas vide et c’est ce qui est surprenant dans la découverte de ce Warriors.

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On va faire l’impasse sur l’aspect visuel, car ce n’est pas le fort de la série Warriors. Ce n’était pas le cas avec le Hyrule Warriors de la WiiU, ni même avec les Dynasty d’une manière générale (ça ne change pas avec ce Fire Emblem). Mais ce n’est pas ce qu’on lui demande. Ce qui fait un Warriors, c’est son cœur de jeu, le beat’em all de masse. Vous serez projeté dans de vastes zones de jeu fermées. Juste des endroits qui servent de prétexte à des combats épiques contre des centaines d’ennemis. Comme dans la trilogie de Tolkien. Hors des combats, ces lieux sont dénués de toute interactivité (pas de villages, pas de PNJ de quête). Vous pouvez nettoyer les maps, trouver quelques jarres à briser, et  marchander avec le vendeur itinérant, point.

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Vous allez donc enchaîner ces zones qui reprennent fidèlement les lieux majeurs de la série. L’univers est donc bien retranscrit. L’histoire nous conte celles de deux jeunes frères et sœurs, respectivement prince et princesse, qui viennent de perdre leur mère quelques minutes après le début du jeu. Ils vont devoir accomplir la mission laissée comme héritage par leur parents. Durant leur périple, ils feront la rencontre de nombreux personnages annexes, des alliées, comme Marth (personnage emblématique de la série), mais aussi des protagonistes ne servant pas la même cause.

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Côté écriture, la production est soignée et raconte comme il se doit les périples de nos jeunes héros en devenir. Le jeu se compose de plusieurs histoires, découpées en chapitres. L’ensemble forme l’unique scénario général du titre. La répartition en plusieurs scénarios est un point fort, qui allège un autre point faible. Le jeu est répétitif, est tant bien même qu’il soit possible d’équiper son personnage avec différentes armes, ou encore de le faire évoluer en vainquant le plus d’ennemi possible, le fond des mécaniques est toujours le même. Affronter des hordes d’assaillant, nettoyer chaque zone de jeu. C’est l’unique objectif. Il y a quelques missions annexes, mais c’est le même principe et ceux sur plusieurs heures de jeu. Au bout d’une heure ou deux, cela peut devenir rébarbatif. Mais c’est là que la composition scénaristique va combler ce défaut inerte au genre. La répartition du jeu en scénario (équivalent à des missions), permet de jouer au titre avec parcimonie. Compléter un scénario prend environ une heures. Cela permet donc de jouer au jeu en petites sessions, sans perdre le fil de l’histoire. Un peu à la manière d’un jeu épisodique.

Note : 7/10 BON

Fire Emblem Warriors est un bon défouloir, idéal pour tous ceux qui aiment l’univers ou qui ne sont pas amateurs de stratégies tactiques. Il est à prendre comme un jeu qui va nous accompagner pendant quelques semaines, en s’insérant entre deux jeux, ou d’autres activités. Il n’est pas le titre où l’on peut passer plusieurs heures d’affilés, si on est pas spécialiste du genre. On peut tout de même l’apprécier, ne serait-ce pour laisser son cerveau de côté et se défouler sans retenu.

 

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