Outsphere 4 – Le mélange des genres atteint son paroxysme
Il aura fallu attendre plus de deux ans pour découvrir la suite, mais cela en valait la peine. Un voyage sans retour sur une planète qui change du tout au tout à chaque tome, voici un avant-goût du dernier roman de Guy-Roger Duvert.
Une fois n’est pas coutume, nous allons commencer par la fin du livre, afin que vous compreniez mieux l’origine du projet Outsphere. N’ayez crainte, aucun spoiler ne sera révélé, il s’agit surtout de vous démontrer le potentiel de cette oeuvre. L’auteur a pris l’habitude d’écrire directement à ses lecteurs à la fin de ses derniers ouvrages. Un moyen de détailler certains points concernant son travail. Ayant un beau parcours dans le milieu de l’audiovisuel (il va d’ailleurs réaliser un nouveau long métrage…), il faut savoir que l’essentiel des histoires couchées sur le papier sont à la base pensées pour des formats vidéo.
L’écrivain vous apprend que tout a été créé pour être réalisé au cinéma ou en série (pour ensuite potentiellement devenir des romans), mais le hasard de la vie en a fait autrement. C’est tout l’inverse qui s’est produit et aujourd’hui ces scénarios se frayent progressivement un chemin vers nos écrans (à l’instar de Game of Thrones et bien d’autres…). Il est encore trop tôt pour vous en dire plus, mais vous pourriez bien avoir un temps d’avance si vous lisez cette saga de science-fiction d’anticipation…
Revenons à l’essence même de l’intrigue qui se cache dans ces quelques trois cents pages. Il est difficile de vous décrire le contenu des premiers chapitres, sans risquer de vous dévoiler les surprises des précédents livres (qui va même en dehors de cette saga…). Depuis le troisième opus, les événements sont tellement impressionnants qu’il est délicat d’en parler sans risquer de vous gâcher le plaisir. Au même titre qu’une série, l’envie irrépressible de voir la suite est constante à chaque épisode et révélation. Désormais, le projet de colonisation humaine d’une planète très éloignée du système solaire a pris un virage à 180°.
Le plus intéressant dans tout ça, étant que tout est d’une cohérence irréprochable. Ce quatrième volet parvient à nouveau à nous surprendre dès les premières lignes. L’ouvrage crée un mélange des genres littéraires qui se fondent parfaitement dans le paysage. Seul inconvénient, les héros de l’histoire ont des rôles bien campés qui les rendent aussi attachants qu’essentiels à la suite de l’histoire. Cela a pour conséquence de les rendre vitales d’un épisode à l’autre. Toutefois, il faut s’attendre à un énorme bouquet final pour le dernier volet de la licence !
L’AVIS Du rédacteur
À l’arrivée, la plus grosse surprise est réservée aux lecteurs qui se sont intéressés aux autres séries de Guy-Roger Duvert. Il en existe essentiellement deux, les Rôdeurs de l’Empire et les Chroniques Occultes. L’une est plongée dans un univers de fantasy médiévale, l’autre s’inspire du genre Lovecraft. À noter que cette dernière intéresse une société de production pour créer un long métrage.
Comme dit ci-dessus, ces romans ont prouvé leurs potentiels à de nombreuses reprises (les chiffres de ventes le prouvent également), il est donc logique que l’industrie audiovisuelle cherche à concrétiser des projets. À voir maintenant si cela vous rend suffisamment curieux, afin de vous aussi lire ces livres passionnants (faites nous confiance, ça en vaut la peine).