We Were Here Forever – Coop Forever

L’avantage en découvrant un épisode de jeu avant les précédents, c’est de profiter de toute l’expérience engrangée par les développeurs. L’inconvénient, c’est qu’il nous manque pas mal d’éléments du scénario des précédents volets. Nous pensions qu’il n’y avait pas vraiment de liens entre chaque jeu, grave erreur. Rien de bien perturbant pour les joueurs qui ne se soucient guère de l’histoire, mais ceux qui veulent de l’immersion devraient faire les anciens avant celui-ci.

Nous voilà enfermés dans une cellule, sans savoir comment on a atterri ici… Nos geôliers ont eu la candeur de nous laisser nos talkies-walkies, histoire de pouvoir papoter pendant cette période d’incarcération. Sans savoir qui ou pourquoi, un étrange personnage nous libère sans montrer son visage. Nous voilà libres avec une seule idée en tête, nous échapper de ce lieu inconnu. Très vite, on comprend que la communication va être la clé de notre évasion.

Séparés à de nombreuses reprises tout au long de l’aventure, il nous faut décrire tout ce qui nous entoure pour trouver des solutions. Une multitude de mécanique de puzzles nous fait chauffer les neurones à blanc. À tel point qu’au bout de quelques heures de jeu, il faut arrêter car la fatigue l’emporte (sans compter l’animation du stream à gérer). Ce qui ne nous enlève pas le plaisir d’y retourner dès que possible. Preuve en est, nous avons pu boucler le jeu en une semaine seulement (fait assez rare chez RGS).

Même si certaines énigmes ont tendance à se répéter un peu, dans l’ensemble la variété est au rendez-vous. Sans compter l’originalité des mécanismes proposés, qui demande systématiquement une gymnastique cérébrale spécifique. Un peu de mathématiques par ici, de mémoire par là, ou encore un bon sens de l’organisation et de l’orientation. Le plus jubilatoire dans tout ce programme, c’est de débloquer une situation après s’être creusé les méninges un bon moment. Et alors quand ça arrive simultanément avec votre binôme…